Comment, par son imprévoyance, la Ville de Cannes réduit à
néant le potentiel touristique du plus beau site géographique de la Côte d'Azur


Objet : Rampe d'accès à la nouvelle digue Ouest du vieux port de Cannes


             Avec le mauvais choix de construire un ouvrage encombrant de 50 mètres de long là où il existait une solution alternative infiniment plus discrète, la Ville de Cannes anéantit la possibilité d'édifier le magnifique potentiel constructif touristique d'une salle polyvalente panoramique de mille mètres carrés, d'un bâtiment privé ou administratif ou mixte et d'une belle esplanade (1700 m2) formant parvis à un musée comme indiqués sur la vue ci-dessous.

             Le choix de la Ville de se précipiter à édifier une rampe en béton qui masquera l'échappée visuelle depuis ce site sensible vers la plus belle vue du monde sur l'horizon découpé de l'Estérel est d'autant plus incompréhensible qu'une fois que le parking actuel sera couvert d'une dalle, émergera aussitôt le besoin de réaliser un ascenseur pour donner accès à la dalle balayée par le bon air du large. Il aurait été alors infiniment plus judicieux d'adapter cet ascenseur aux personnes à mobilité réduite pour leur permettre d'y accéder directement depuis les emplacements PMR dédiés du parking couvert.

             A dépense équivalente, il aurait été plus judicieux de réaliser le mur de soutènement manquant assurant le prolongement de celui des 5 kilomètres du boulevard du Midi matérialisant, par sa balustrade, la bordure ouverte sur la plage d'une belle esplanade Leclerc (ou "des Maréchaux") de 1700 mètres carrés. Au lieu de quoi on aura ce cheminement bizarre surélevé au-dessus des baigneurs qui servira très vite de piste de descente aux roller-skate et où s'agglutineront les silhouettes des voyeurs qui trouveront sur ce dispositif le moyen pratique de reluquer les baigneurs.

             Ce choix est d'autant plus incompréhensible que je n'ai pas ménagé ma peine depuis le mois de juillet 2017 pour alerter les autorités décisionnaires de Cannes sur l'absurdité de ce parti constructif. Tout particulièrement, j'avais transmis un rapport au mois de mars 2019 intitulé "l'Esplanade Leclerc, futur fleuron touristique et commémoratif de la Ville de Cannes" récapitulant en page 31 les "cinq périls qui la menacent" dont celui de "prolonger la digue par une rampe PMR en dur..."

             Dans la même veine, on trouvera facilement sur Facebook mon commentaire à une conseillère municipale amie "ils sont tombés sur la tête".